A toi ma déesse, mon étoile...
A toi que j'aime et que j'aimerais toujours...
A toi mon Ange Roux...
Il est des instants gravés dans une mémoire poreuse, qui jamais ne pourront s'effacer.
Il est une étoile qui jamais ne quittera le ciel, même quand il n'y aura plus de ciel.
C'est une explosion si puissante qui détruit toute trace de futilité pour ne laisser que la pureté.
C'est une lumière qui jaillit si blanche, si forte, qui ouvre nos yeux sur un autre univers.
Est-ce cela le Paradis? Non, le Paradis ne peut être aussi doux.
C'est un monde où personne ne vit, on y rêve uniquement.
Un monde où chaque goutte qui tombe du ciel orange reflète l'éclat de ses yeux.
Un monde où même les peines sont plaisantes.
C'est son monde qu'Elle a inconsciemment construit.
Elle qui est mon Ange.
Elle donne une existence à chaque soupir, à chaque larme.
De son souffle créateur, elle a libéré le mot "AIMER".
Pas le mot que l'on connait, un autre "aimer".
Aimer sans condition.
Aimer sans raison.
Aimer jusqu'au bout.
Aimer avec les joies et les rires.
Mais aimer aussi avec ses angoisses, avec ses ombres, avec ses fantômes.
Aimer par la vie et aimer par la mort.
Elle nous prend près d'Elle sans nous appeler.
Elle nous garde à Elle.
Et pourtant si loin...
Quand tout est noir, quand il n'y a plus de chemin, quand tout laisse croire qu'il existe une fin.
L'Ange n'apparaît pas. Elle est déjà là. Elle a toujours été là.
Mais on ne pouvais pas la voir, car son âme sait s'estomper comme un voile diaphane.
"Je ne suis pas réelle, je ne suis pas réelle...", chuchote-t-elle à mon oreille.
Mais c'est pourtant bien Elle qui me souffle "Eternelles...".
Non la fin n'existe pas, les Anges sont éternels.
Voilà ce qu'Elle nous offre, à nous qui avons su la voir à travers la fêlure.
Un amour sans faille, immaculé.
Un amour que l'on ne peut plus appeler amour.
Peut-être passion...
Peut-être adoration...
Peut-être... qu'il n'y a pas de mot...
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